Sur le chemin du ciel

Nouveau matin, nouvel instant, nouveau sourire.
Direction là bas où l’on sait qu’il y vit, ou plutôt qu’ils y vivent.
Nous voilà partis savourer l’instant au dessus des nuages avec l’espoir et la grande envie de croiser les gypaètes de près, alors qu’en bas, dans la vallée, la grisaille est présente, étouffante pour ceux qui ne monteront pas au-dessus du ciel gris et sombre.
Pour nous, aucune question ne se pose sur la météo, nous y allons et nous verrons bien si le terrain est accessible, si la neige qui a fondu nous aura laissé le passage dégagé près des falaises.
Nous voilà sur « notre » pic habituel à savourer l’instant. Quand je dis savourer, c’est le mot positif, car subir aurait très bien pu s’intégrer dans ce texte, mais mon côté à voir le bon dans chaque chose me faire inscrire savourer. C’est là que je vois que j’ai de la chance car la façon de percevoir les choses est ce qui fait qu’un instant est bon alors qu’il aurait pu être vraiment négatif. Le vent fort, glacial est notre  compagnon sur ce pic et il aura eu le don de nous faire sortir des sacs tout ce que nous avions pour nous en protéger.
Froid, attente, vent mais bonheur dans le ciel au-dessus du monde gris et de courts répits à sentir la petite pointe de chaleur solaire font qu’il est bon d’être là comme privilégiés de la vie.
Le gypaète est passé bien loin, mais il était là pour nous conforter dans l’idée qu’il nous faudra revenir pour passer un moment plus intense avec lui.

 

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3

 

1- Au-dessus du monde gris

 

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2

 

2- L’attente du soleil. Première trace de sa présence.

 

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1

3- Gypaète barbu

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4

5- Quitter la lumière pour pénétrer l’ombre
ou plutôt :
Photo Ratée en ayant dans l’objectif la croix du sommet qui masque tout 😉 mais j’aime bien ce que ça donne alors oui je poste un truc raté.
Comme quoi les erreurs ont aussi du bon pour certaines personnes 🙂

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“C’est une perfection de n’aspirer point à être parfait.”
Fénelon

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