Un jour de plus

Dans l’intimité d’un matin, je me retrouve là, une fois de plus, à voir la montagne rosir sous l’élan d’éveil du jour.
Le soleil, à peine sorti de sa couverture nocturne, tente une approche en faisant rosir la nature de ses timides caresses. Après le froid et le sombre de la nuit, cette lumière pleine de chaleur enflamme les parois.
Je connais les lieux, et je devine en portant mon regard à peine plus loin, la chaîne des Fiz et la plaine d’Anterne frappés par le soleil. Ne voyez pas dans ce terme là de la violence, bien au contraire. C’est un peu comme si le soleil déployait une couverture de lumière sur les montagnes, commençant timidement pour ensuite la laisser s’abandonner à ses rayons. Le soleil est l’astre suprême, mais il n’a pas le dernier mot.
La montagne, dans sa grandeur, aura une retenue par endroit en masquant ses courbes derrière ses éperons ou certains pics discutant avec le ciel, laissant une part d’elle dans l’ombre comme si elle ne voulait pas se dévoiler entièrement, comme si elle voulait garder cette maîtrise qui fait d’elle une force.

1- Réveil

 

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2- Dans l’attente de la lumière

 

 

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3- Juste une touche de lumière sous la Pointe Percée

 

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Par endroit, chose paradoxale, la douceur a le don de rider la neige alors que le froid lui aurait donné un air jeune et léger. La douceur s’installant avec la pluie ont donné aux courbes l’aspect d’un visage ridé qui aurait bien vécu.

4- Rides

 

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Un peu plus bas, une pause au soleil s’imposait.
C’est au près d’un abri en bois bien vieilli, cuit admirablement par le temps que l’on a pu savourer le présent.
Cette cabane a pris les couleurs qui font chaud au cœur. Aucun traitement, mis à part celui naturel des éléments.
Ah si en vieillissant si je m’embellissais ainsi…
Si un jour « il » me dit que je suis aussi belle qu’un vieux chalet d’alpage…  😆

 

5- Nœud

 

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6- Le temps offre la beauté

 

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7- Veines

 

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8- Curiosité.
Circulez, il n’y a rien à voir, même si j’ai aimé tenter de voir à travers les lames de bois du vieux chalet.

 

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