Chemin frère

Pourquoi faudrait-il toujours aller quelque part?
Quand on dit que l’on ne va nulle part et ce d’un pas décidé, on passe pour folle ou pour mal aimable.
J’aime prendre la direction de, mais il n’est pas sûr que j’y aille ou que je n’aille pas plus loin; tout comme il m’arrive d’aller à un endroit bien précis.
L’important est de se mettre en marche et d’avancer.
Ce que j’aime, c’est partir, monter et laisser les éléments me guider.
Ce lundi matin, celui de la semaine dernière, j’ai pris le chemin.
Un de ceux qui me connaît le mieux, sur lequel j’ai posé mes pensées pendant des années autant que mes pas.
Le retrouver ce jour là, fut comme si je retrouvais un ami, un confident.
J’ai quitté ce village où chaque détour, sentier, point de vue me connaissent mieux que quiconque.
La distance est là aujourd’hui entre nous, mais je comble ce sillon dès que possible.
Je me rends compte à chaque fois que le temps n’efface rien entre nous et que là, est l’équilibre de mon être.
On peut être bien partout car il y a ces étincelles sur tous les chemins de nos vies, mais je pense que l’on a quelque part notre chemin « frère ».
Le mien, je sais où il est, toujours là pour m’écouter, me réjouir, m’élever.
Je vous dévoile quelques uns de ses petits détails, tout en restant discrète.

 

1- Le chemin

 

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2- La vulgaire (ancolie pourpre) ou la résolue à gagner

 

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3- Dans les étincelles

 

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4- L’eau

 

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5-Muguet sauvage du « presque » 1er juillet

 

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6- Sens en dessous. Cirse

 

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7-Embrumée

 

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8- Ophrys mouche ou selon ma vision, ti bonhomme

 

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9-Céphalantère rose

 

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10-Châpeautée

 

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11-En attendant la bleue

 

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12- Mon chien couleur cailloux ❤

 

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13-   Orchis des montagnes (Phalantera chlorantha, Phalantère verdâtre)

 

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J’aime voir la beauté des chemins. Elle sait atténuer la laideur que l’homme peut lui donner en touche finale, mais quand le passage humain est intense, elle est bafouée et dépassée.
Le plus beau des chemins n’est-il pas celui où aucune trace humaine n’est visible?
Laissons-y nos traces de pas, mais surtout ne laissons rien d’autre.
Je vous épargne la vision des mouchoirs colorés derrière les coins « stratégiques ».
La nature est assez belle comme ça, je pense qu’il est inutile, que nous humains, laissions les traces de nos passages.
Comment faire?
Simplement en ayant un petit sac congélation hermétique pour reprendre son mouchoir souillé ou un briquet qui tout simplement le brûlera (prudence).
Chez nous, on tire la chasse d’eau, dehors, il suffit de ramasser ou de détruire ce qui ne fait pas partie du « naturel »

Un petit geste respectueux pour la nature et pour ceux qui passeront ensuite 🙂

 

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