Sur la pointe sans bois

Ce matin, la bruine s’immisce partout et en ce dernier jour de vacances de novembre. J’avoue avoir envie de me poser, envie de ne pas jouer à la mouvante dans l’humidité, alors je me tourne vers mon pc et me voilà parmi toutes ces photos qui dorment tranquillement dans mes dossiers.
J’attendais l’envie et le temps de m’intéresser à elles.
Je tombe sur la période d’octobre et me retrouve propulsée pour une montée sur cette pointe si familière qui est comme un guide pour nous diriger vers le bout du monde. Elle fait partie des sommets emblématiques de la commune.

C’était un jour d’automne, un jour où les couleurs étaient bien présentes. Couleurs qui me sont chères, qui me touchent par leur attrait particulier. L’herbe de la montagne a la couleur de la sauce piccalilli, le ciel est encore un peu bleu ,mais au fil des pas, il va se gonfler, prendre formes et couleurs. Les nuages donnent le ton.
J’avance. Je respire. Je me nettoie. Mes pas et ma respiration entament un rythme régulier, plein de certitude. Mes yeux ne s’attachent pas au sommet mais où poser mes pieds sur le sentier tortueux et caillouteux. Monter est un bonheur. L’effort est bon. Je sais qu’au sommet, ça sera bon également. Je ne vois pas cela comme une récompense, mais comme la continuité du bonheur de la montée. Je ne prends jamais le sommet comme un but lors de mes sorties car ça minimiserait l’importance du chemin pour l’atteindre et je vous assure qu’il y a de quoi se régaler tout au long de celui-ci 🙂

 

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1-Lumière matinale

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2-Croix de bois

 

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3- EUR
comme coulEURs, profondEUR, bonhEUR, coEUR, hautEUR

 

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4-Tenneverge

 

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5-Nos derniers glaciers

 

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6- Tons d’automne

 

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7-Combe du bout du monde

 

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8-Chez moi

 

 

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9-La tranquillité existe encore…

 

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10- Dans les myrtilliers

 

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