Le revoilà

Il est revenu.
Depuis quelques jours, je percevais les signes de son approche, d’un changement qui s’opérait.
Ça a commencé par le bonnet qui s’encrait bien sur mes oreilles le matin, par le col de ma veste qui remontait haut sur ma nuque et mes gants qui ne laissaient pas mes doigts sortir nus lorsque j’allais promener Louna dans le matin encore couvert par la nuit.
Il devenait bon de traverser le champ sans même chercher à voir où je mettais les pieds car avec le sol devenu dur et crissant, je ne risquais plus de m’enfoncer dans la boue. Je pouvais avancer d’un pas franc et décidé.
Il y eut aussi des signes perceptibles à la maison, dans ma chambre. Ces signes significatifs qui, lorsque l’on ne chauffe pas la pièce, naissent sur les fenêtres au petit matin. Il s’est même présenté aux poireaux posés sur le balcon, les transformant en une espèce de matraque dépenaillée.
En essayant de le connaitre, de le comprendre, on peut contrer son côté cinglant, douloureux, voire « mortel ». En s’intéressant à lui, on s’adapte à sa présence, on le désire comme compagnon lors des sorties pour se rendre compte qu’après tous ces instants vécus ensemble, on l’aime.
Il est plein de qualités, offrant des plaisirs qui lui sont propres. C’est aussi un artiste qui a le don de transformer tout en merveilles.
Ses visites, si régulières en hiver, sont devenues, aujourd’hui, aléatoires et c’est pourquoi, je vais apprécier chaque instant qu’il me sera donné de passer avec lui.
Le froid est là.
Rappelez vous d’une chose: « il n’y a pas de mauvais temps, que des mauvais vêtements » et puis, s’il n’y avait pas le froid, il n’y aurait pas le plaisir de rentrer au chaud pour boire un bon chocolat fumant 😉

 

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1- Ombre et Lumière

 

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2-Dans la solitude

 

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3- Exhalation

 

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4-Arbres et roches

 

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