La brèche

Hier, elle est apparue. La brèche.

L’ouverture d’une brèche est un appel à se perdre dans les brumes mouvantes.
L’entrée, furtive ne laisse pas le temps de réfléchir.
Seuls l’attrait et l’élan sont les clés pour le passage derrière le rideau. La réflexion ferme la porte à ces lieux.
SAUTE
Le rideau de brume, vif, se referme aussitôt. Le retour se prénomme hasard.  Ce qui se passe derrière n’appartient qu’à ceux qui le franchissent…

1- La brèche

 

****

 

2- L’autre monde

 

****

 

3- Matières et illusions

 

****

 

En pensant à  Malyloup

Un parfum intense l’annonce avant même de l’avoir vu. Le bois-joli 💚

 

4- Bois-joli

 

****

 

On passe au partage « photos téléphone ».

Je vais apprécier laisser mon téléphone loin de moi et reprendre mon appareil photo.
Si je le prenais actuellement,  je n’aurai plus le temps de marcher, de me dépenser un peu, ce qui est avant tout « vital » pour moi.
Je choisis donc la marche, le mouvement dans cet espace temps qui nous est « accordé ».
Quand je pourrai reprendre la distance, le temps et l’effort, le tout dans une même sortie, mon appareil pourra m’accompagner et ça, c’est pour bientôt 🙂

 

La semaine dernière, sur un air estival :

 

   

 

****

 

 

Ce matin, mercredi 29 avril, refrain hivernal :

 

   

 

****

J’ai vraiment du mal à poser ces photos « téléphone » ici. Ça me « pique » les yeux, mais je le fais quand même. Je dirai que c’est le prix à payer en contre partie du bien être qui m’habite.
Je me sens presque coupable d’être si bien en ce moment. J’apprécie tellement l’instant. S’il en était ainsi pour tous…
J’ai tant appris ces jours.

Il y eut le départ, emplit d’interrogations, de doutes sur la capacité à vivre ce quotidien « imposé » avec la découverte d’une situation plutôt complexe et imprévue.
L’adaptation s’est mise en place plus facilement que je ne le pensais et bien des ouvertures se sont offertes à moi sur des réflexions, des actes et pensées que je n’avais encore jamais pu connaitre en profondeur.
Auparavant, j’explorai le monde en ayant déjà quitté la surface. Je savais atteindre une profondeur que je pensais déjà être importante, sans pour autant découvrir plus intense.
Aujourd’hui, je me ramifie, trouvant moultes chemins et sillons qui m’emmènent encore plus loin. Plus loin, tout en étant plus proche.
Je m’éloigne pour me rapprocher encore plus et tout cela dans un périmètre restreint.
Ces ouvertures, paradoxalement, d’elles mêmes, ont fermé les portes à bien des choses ou pensées inutiles, inappropriées, me laissant donc le loisir de vivre pleinement l’essentiel sans aucune incursion négative.
J’en arrive à m’interroger sur la reprise, le retour à tout ce qui j’imagine reste encore superficiel à mes yeux. Je serai bien utopiste de penser que tout le monde a suivi le même chemin que moi.
Je ne dis pas que « mon » chemin est le bon. Je pense simplement que je serai bien avec des arpenteurs chaussés comme moi et que souhaiter le bien-être aux autres est plaisant.
Je soulève cette interrogation, mais je ne crains pas la chose. Je verrai au moment où. Je préfère envisager une possibilité plutôt que de concevoir, tout en laissant cours au déroulement des choses.
Ma situation professionnelle se présente compliquée mais je ne m’inquiète pas. Les choses se dérouleront comme elles se doivent et je continuerai à avancer en espérant voir le chemin parcouru plutôt que les embûches ou la fin d’un parcours.
L’important, à l’instant où je vous parle, est d’aller récupérer mon cageot de légumes frais et tout le reste est relégué à une place nécessitant un regard moindre. Voir l’instant, le savourer est bien plus important que de lui interférer des pensées qui ne sont pas encore à l’heure d’entrer en scène  🙂